L’histoire de Sarah Maison commence dans le sud de la France à la fin des années quatre-vingt. Pensionnaire durant sept ans à la Villa Arson (Nice), elle envisage très tôt une carrière d’artiste, confronte concret et abstrait, explore l’expression instinctive avant de trouver sa voie : la musique.

Installée à Paris, elle délaisse le minimalisme acoustique de ses débuts pour des arrangements plus luxuriants. Première concrétisation : « Western Arabisant », tube instantané intégré à la playlist de France Inter et soutenu par La Souterraine sur « Semi-Vol.2 » en 2016.

Entrer dans l’univers de Sarah Maison revient à franchir le seuil de son domicile. Refusant les étiquettes, influencée par ses origines métissées (mère amazigh, père du Cantal), elle dresse son autoportrait, mêle tradition française et rythmes dansants, textes empreints d’humour, dans une décoration sonore unique, généreuse et colorée où le regard compte autant que les sons. Après deux EPs auto-produits (2018 et 2021) et de beaux retours de la presse, elle revient avec son premier album en 2025.

Ses concerts sont des performances saisissantes, célébrant la dimension spectaculaire des grandes divas : un univers où émotion brute, tragique et comique se croisent, chaque mouvement et chaque lumière rendant l’expérience intense et inoubliable.

Pour continuer d’exister, Lola chante. Dans son monde planant et acoustique, la délicatesse donne la main au drame et la poésie domine. Sa simplicité à fleur de peau intrigue, elle semble prise par cette nécessité d’extérioriser et rêve de rassembler, toucher et connecter au travers des maux.

Avec sa voix envoutante et ses textes forts en français, elle transforme en lumière des émotion souvent pénibles. Traversée par la mort de sa maman à la sortie de son premier projet, Lola semble toujours sur le fil et se sert de cette sensibilité pour soulager les âmes en musique.

Son papa musicien est une source d’inspiration majeure et l’arrangeur de son premier projet. Bassiste de jazz, il lui a transmis l’amour des mélodies et des grandes chanteuses comme Nina Simone ou encore Ella Fitzgerald.

Autrice, compositrice et interprète, Clara Viola écrit ses chansons comme la bande originale de sa vie. Elle porte haut sa quête d’amour de soi et anime d’une lumière douce les doutes et incertitudes qui l’habitent.

Portée par ses albums refuges (Sainte Victoire Clara Luciani, Femme Idéale Ben Mazué, À Peu Près Pomme, Blizzard Fauve) elle est animée par le désir de partager les émotions qui l’ont submergée et l’ont poussée à réinventer sa vie.

Clara Viola nous partage avec l’urgence de vivre, le passage à l’âge adulte qui chamboule ses certitudes et renverse ses croyances. Nous les suivons, elle et son piano, une nuit en ville, là où tout a commencé, entre euphorie et solitude.